Amazonie

Je pique un jour dans mon journal et vais simplement copier une journée passée sur l’eau:
Lundi 7 septembre
Ce matin tout est calme et le soleil brille, il fait vite très chaudOn prend les alevins que Yacha et Sinai ont capturés, je leurs dis: _ Ne leurs donnez pas de nom si non vous n’arriverez pas à pêcher avec. C’est déjà pas évident de les mettre au bout de l’hameçon.
Ça pêche rien… Joao veut que je me remette vite du dos alors il m’envoie dans le hamac et il fait toutOn arrive à Pompeia où il y a un musée des tribus amazonienne de la région, (Fondationlabaka.com). Il y a encore une tribu qui ne veut aucun contacte avec le monde moderne et même tue ceux qui s’approchent de leur territoire. Je reste au bateau, tranquille. Des touristes reprennent leur embarcation confortable avec guide et chauffeur, le temps a changé et il fait gris, le vent commence à souffler, il commence à pleuvoir, je sens la peur et envie ces touristes qui ont la vie facile, se laissent mener simplement et savent qu’ils vont dormir dans un beau lit dans un super lodge.
On bouge pas d’ici avant que passe l’orage qui heureusement était petit. Nous nous arrêtons sur une île de sable, on a toujours rien pêché. Les enfants jouent dans l’eau, elle est bonne. Il fait noir quand on se prépare pour dormir. Toutes les nuits je me réveille plusieurs fois pour regarder le bateau ( on avait pas encore adopté le système Joao et un gamin dans le bateau, moi et l’autre dans la tente, ce qui améliora beaucoup la qualité de nos nuits) Je remarque que l’eau monte? Joao trouve aussi. On met un bâton pour pouvoir contrôler l’eau qui belle et bien monte doucement et surement. On est obligé de changer la tente par 2 fois. Le bateau, lui va bien. L’eau arrive par derrière, vivement le jour….Quand on se lève, très tôt, on est sur une toute petite île de sable et avons le pieds dans l’eau pour rejoindre le bateau mais quelle nuit!